Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement AgroParisTech et d’un master d’anthropologie du Muséum National d’Histoire Naturelle, Marine Spaak est aujourd’hui dessinatrice blogueuse qui analyse son expérience du sexisme ordinaire.
Lors de la conférence Marine Spaak a explorer les liens entre l’écologie, le genre et le féminisme en creusant les questions « Est-ce que l’écologie touche tout le monde de la même manière ? » et « Est-ce que l’écologie et féminisme sont compatible ? ».
En partant du précepte qu’à l’échelle mondiale les femmes, étant souvent responsable du foyer familiale, des ressources en eau, de l’alimentation, de l’agriculture, sont en première ligne face aux enjeux environnementaux, Marine Spaak expose un marketing de l’écologie visé aux femmes. Alors que l’éco-féminisme dénoncé que « les femmes et la nature sont opprimées par le même système » et qu’ «en libérant la femme… on libère l’humanité entière », la responsabilité de s’approprier des « bons gestes pour la planète » vient souvent se rajouter à la charge mentale des femmes : les produits de ménage, les produits d’hygiène et le langage de marketing genré associé.
Marine défend la recherche de solutions simples qui visent à changer les comportements sexistes plutôt que de les rendre « propres » et ainsi établir une société égalitaire et éviter un écologisme sexiste.
Nombre de participants : 60
Nombre de livres vendus : 20
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